Troubles du sommeil : êtes-vous concernés ?

Publié par Bénédicte le 27 avril 2023
Les troubles du sommeil, leur diagnostic et leur conséquence 385 vues

Ces problèmes rendent le quotidien souvent bien difficile : comment commencer une bonne journée sans nuit réparatrice ? Vous vous posez des questions sur la qualité de votre sommeil ? nous vous donnons quelques pistes de réponses. Bonne lecture !

Les troubles du sommeil : une problématique récurrente dans nos sociétés modernes

De nos jours, entendre parler de problèmes liés à l'endormissement ou aux réveils nocturnes intempestifs est monnaie courante. Nos sociétés contemporaines dorment mal.
Une enquête IFOP, menée auprès d'un échantillon de 1041 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, en 2021, indique que :

  • 66 % des français parmi les 18-75 ans ont souffert de troubles du sommeil dans les 8 jours précédant l'enquête, soit 1 sur 3
  • 3 français sur 10 sont insatisfaits de leur sommeil, particulièrement parmi les catégories modestes, les jeunes et les femmes.

Les français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a cinquante ans...Pourtant, une nuit satisfaisante devrait être la succession de 3 à 5 cycles de 90 minutes environ.

Différents types de troubles du sommeil peuvent être répertoriés. Vous reconnaîtrez certainement celui qui vous correspond parmi ceux que nous vous énumérons.

La dyssomnie

La dyssomnie est un ensemble de problématiques liées au sommeil. Si vous avez des difficultés d'endormissement, une impérieuse envie de fermer les yeux dans la journée ou une mauvaise gestion de l'alternance veille-sommeil, vous souffrez sûrement de dyssomnie.

La parasomnie

Terreurs nocturnes, cauchemars, somnambulisme, énurésie : nombreux sont les troubles inclus dans cette grande catégorie de dysfonctionnements du sommeil.

Troubles neurologiques

Mal dormir peut également avoir pour origine des soucis d'origine neurologiques.

Pourtant, il faut le savoir, le sommeil a un rôle fondamental sur le bien-être mais également sur la santé. Ainsi, notre état psychologique général est très dépendant de la qualité de nos nuits. Pour quelles raisons sont-elles alors parfois si courtes ou agitées ?

Le trouble du sommeil au féminin : un accord bien trop parfait !

Le saviez-vous ? Selon l'enquête IFOP, 58 % des femmes souffriraient de somnipathie, contre 41 % des hommes. Un chiffre qui s'explique si l'on met en lumière plusieurs facteurs.
En effet, le sommeil au féminin est, fort malheureusement, compromis pour des raisons variées, liées à des modifications hormonales ou familiales.

Les hormones : mauvaises amies du sommeil !

On n'en parle certainement pas suffisamment... le cycle menstruel et ses modifications mensuelles engendrent des inconforts généraux mais il a également une influence néfaste sur les nuits des femmes. Ainsi, les fluctuations du cycle sont mises sur le banc des accusées, particulièrement lors des périodes suivantes.

  • Les premières menstruations.
  • Les derniers jours du cycle de la femme, en raison, certainement, de la baisse des taux de progestérone et d'œstrogènes.
  • Avant les règles. Le symptôme prémenstruel, ou SPM, regroupe diverses accusations, dont celles de mal dormir, de se réveiller fréquemment ou de faire des cauchemars.
  • Les hormones sont aussi très actives lors de la grossesse, période durant laquelle de nombreuses femmes disent mal dormir. Le troisième trimestre est le plus souvent incriminé : 21 % des femmes enceintes sont diagnostiquées insomniaques !
  • La ménopause : éviter les troubles du sommeil lors des années de ménopause et post ménopause revêt un caractère presque impossible. Encore une fois, les hormones jouent des tours, associées à des difficultés d'ordre parfois psychologique ou physique (maladies et dépressions), empêchant les nuits sereines. Un programme bien peu sympathique !

    C'est durant cette période qu'arrivent les fameuses “bouffées de chaleur”, l'un des principaux obstacles au sommeil.

💡 Bon à savoir. La bouffée de chaleur est caractérisée par une sensation intense d'avoir chaud, une transpiration soudaine excessive et un rythme cardiaque qui s'emballe. Elle peut durer 30 minutes ! Elle se manifeste régulièrement, pendant quelques années, en période de pré-ménopause et de ménopause. Elle est la plupart du temps responsable d'un sommeil fragmenté, et par conséquent, peu récupérateur et efficace.

Quelques chiffres sur le sommeil des femmes

  • Au troisième trimestre de grossesse, les femmes se réveillent entre 3 et 5 fois par nuit !
  • 58 % des femmes souffrent de problèmes du sommeil (IFOP)
  • 61 % des femmes post ménopausées souffrent d'insomnie.
  • Entre 47 et 67 % des femmes post ménopausées font de l'apnée obstructive du sommeil.

Comment lutter contre les insomnies de la femme ?

  • Lors des changements hormonaux, ne luttez pas avec les problèmes de sommeil. Ne soyez pas dans le contrôle : ne vous couchez pas forcément plus tôt, ne vous levez pas plus tard, afin de conserver vos rythmes.
  • Prenez une douche d'eau froide avant d'aller vous coucher : vous régulez ainsi votre température corporelle.
  • Portez des vêtements respirants en cas de transpiration.
  • Faites du sport, de la marche, de manière quotidienne.
  • Si vous avez un bébé, instaurez des tours de rôle avec votre conjoint !

Les techniques de relaxation telles que la sophrologie ou la respiration ventrale peuvent également considérablement vous aider. N'hésitez pas à tester les compléments naturels qui respectent votre organisme tout en facilitant votre sommeil.

Le travail : une source d'insomnies ?

Certains métiers peuvent être vecteurs de problèmes de sommeil. En effet, notre corps aime la régularité : il s'organise sur des rythmes, très structurés, pour s'y retrouver. Le sommeil n'est pas exempté.

Hélas, certaines professions ne permettent pas de dormir correctement, car elles perturbent l'alternance veille-sommeil.

Les horaires atypiques

Les horaires atypiques présentent une réelle préoccupation pour les spécialistes du sommeil. Ils regroupent des situations de travail variées.

  • Les horaires nocturnes : de 21h à 6h du matin.
  • Le travail du week-end.
  • Les jours avec des horaires de grande amplitude : plus de 8h de travail.
  • Les fameux “coupés”.
  • Les 3/8, 2/12 ...

💡 Un chiffre clé inquiétant : 2 salariés sur 3 travaillent au moins occasionnellement sur des horaires atypiques (enquête Summer 2009-2010)

Les risques liés au travail avec horaires atypiques

En perturbant le rythme biologique et en obligeant l'organisme à s'adapter en permanence aux différents horaires, les risques sont accrus. Ils concernent le sommeil, et par voie de conséquence logique, la santé des travailleurs.

En effet, les personnes travaillant sur des horaires atypiques cumulent les problématiques :

  • accroissement progressif d'une dette de sommeil
  • somnolence diurne liée au manque de repos
  • baisse de vigilance liée à un organisme fatigué
  • apparition de troubles du sommeil.

Or, le corps, s'il ne bénéficie pas d'une quantité suffisante de repos, ne peut plus lutter contre les agressions extérieures comme les maladies. Dans les faits, les dérèglements de l'horloge biologique sont responsables de nombreuses pathologies.

L'anxiété et l'hypervigilance : des fléaux pour le sommeil

Faites-vous partie des personnes anxieuses ou sujet à l'anxiété ? Si tel est le cas, fort est à parier que vos nuits ne sont pas si douces et longues qu'elles le pourraient.

L'anxiété : un état favorisant l'insomnie

L'angoisse et l'anxiété favorisent les mauvaises nuits. Dans un monde où tout va à toute vitesse et dans lequel les sources de stress sont nombreuses, les personnes souffrant d'angoisse sont nombreuses.

L'anxiété vient perturber le sommeil mais le manque de sommeil provoque également des troubles anxieux : un véritable cercle vicieux.

Pourquoi l'anxiété a-t-elle une action sur le sommeil ?

Tout se passe dans notre système nerveux. Le système parasympathique gouverne nos états de calme et de sommeil. A l'inverse, le système sympathique a un rôle dans la vie active. Il est responsable de notre difficulté à nous endormir en cas de stress, de peur ou de pensées obsessionnelles. Il entre alors en lutte avec le système parasympathique, qui favorise notre endormissement en nous rendant plus sereins.

L'hypervigilance : un trouble du sommeil répertorié

Vous êtes chez vous, dans votre chambre et vous cherchez le sommeil. Tout devrait se passer normalement, mais pourtant, impossible de vous endormir, ou de passer une nuit sans vous réveiller sans cesse. Peut-être souffrez-vous de ce que l'on appelle, de manière générique, l'hypervigilance.

Ce trouble concerne les personnes, qui, dans un environnement connu :

  • se réveillent la nuit avec la sensation d'avoir entendu des bruits, d'avoir vu de la lumière, d'avoir senti des mouvements
  • ressentent de l'anxiété durant la journée

Dans ces cas là, les réveils intempestifs se multiplient, la dette de sommeil s'accroît, l'anxiété augmente. Ce trouble du sommeil, mal connu, représente un véritable fléau pour ceux qui le vivent au quotidien. Lié à une sensibilité sensorielle excessive, il peut être temporaire ou chronique.

La médicamentation : attention aux effets secondaires sur le sommeil.

Certains traitements médicamenteux sont accusés d'empêcher le sommeil car ils contiennent des substances énergisantes, stimulantes, pouvant retarder l'endormissement ou exciter le malade. Aussi, si vous êtes suivez ce type de prescription, est-il important de les prendre plutôt le matin, afin de passer des nuits sereines.

En voici une liste, non exhaustive.

  • Certains anti-dépresseurs
  • Certains bronchodilatateurs
  • Les médicaments à base de caféine
  • Les antihistaminiques : ils sont très étonnants, car en fonction des personnes, soit ils provoquent une somnolence, soit ils sont excitants
  • Certains médicaments contenant de la dopamine...

Bien lire les posologies est donc essentiel pour passer des nuits calmes et reposantes !

Si vous faites partie du pourcentage de la population souffrant d'un mauvais sommeil, vous aurez peut-être trouvé ici les causes de votre dette de sommeil. Comprendre les raisons de ses mauvaises nuits est déjà une première étape vers une amélioration de ses troubles du sommeil.

Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à prendre le problèmes à bras le corps. Il existe des solutions et les meilleures sont les plus respectueuses de votre organisme et les plus naturelles.

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