Dossier (2/2) « Le coût du manque de sommeil » : le coût social

Publié par Stéphanie le 11 mai 2023
Les conséquence sociales et économiques des problèmes de sommeil 488 vues

Or, ces troubles du sommeil ne sont pas sans conséquences. S'ils ont un impact direct sur notre santé, tant mentale que physique, ils sont également devenus un problème majeur de santé publique. Ainsi, les coûts socio-économiques du manque de sommeil ne sont pas négligeables. Il est capital d'en prendre conscience et de faire émerger des solutions pérennes, pour retrouver un sommeil réparateur.

Le manque de sommeil : un problème de santé publique

Toutes les études le démontrent : nos civilisations modernes souffrent d'un déficit de sommeil généralisé, en grande partie lié à nos comportements.

Selon le baromètre 2019 de Santé Publique France, le temps de sommeil des adultes dans la semaine n'a cessé de chuter au cours des dernières années. En 2017, il est passé en dessous des 7 heures journalières minimum recommandées par les médecins. Les 6 h 42 de temps de sommeil moyen sont donc largement insuffisantes et susceptibles d'avoir des conséquences néfastes sur la santé.

Plus alarmant encore, il apparaît que plus d'un tiers des Français dort moins de 6 heures par nuit... Lorsque l'on sait, qu'en dessous de ce seuil, le risque de diabète augmente, il y a de quoi s'inquiéter.

Les données de l'Inserm confirment largement cette tendance au déficit de sommeil global :

  • En moyenne, chaque nuit, les Français dorment 1 h 30 de moins qu'il y a 50 ans. Les nuits plus courtes sont désormais devenues la norme.
  • 1 personne sur 3 est concernée par un trouble du sommeil (réveil nocturne régulier, difficulté d'endormissement, ...).
  • 16% de la population souffre d'insomnie chronique.
  • 5% des Français sont victimes d'apnée du sommeil.

Le cycle du sommeil des Français semble donc plutôt perturbé et la dette de sommeil grandit peu à peu au fil des ans.

Chacun pris individuellement, nous semblons cependant bien conscients de cette problématique. 45 % des 25 – 45 ans déclarent, en effet, manquer de sommeil. Selon l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance, 54 % des Français trouvent leur sommeil insuffisant et 36 % déclarent souffrir de troubles du sommeil.

Le premier pas est fait : prendre conscience que le manque de sommeil est un fléau. Comme nous l'avons vu dans le premier article de ce dossier, cela a, en effet, de nombreuses conséquences négatives sur la santé physique et psychique et votre relation aux autres (et leur relation à vous). Bien dormir est sans aucun doute une question de bien-être. Mais au-delà de cela, ces troubles du sommeil ont un impact plus global sur l'ensemble de l'économie d'un pays. Qui l'aurait prédit ?

Le coût économique du manque de sommeil

Les conséquences socio-économiques du manque de sommeil sont d'une importance grandissante. Les coûts directs et indirects des troubles du sommeil sont nombreux : coûts pour la sécurité sociale, coût pour les employeurs, coûts pour les individus eux-mêmes et, donc, pour vous si vous souffrez de tels troubles.

Le coût du manque de sommeil à l'échelle d'un pays

Au delà des estimations, le coût économique et social du déficit en sommeil est très complexe à estimer précisément. Il nécessite de prendre en compte de nombreux paramètres, directs et indirects.

Ainsi, le manque de sommeil a plusieurs conséquences financières :

  • Coût médical pour traiter toutes les pathologies liées au manque de sommeil : maladies cardio-vasculaires, obésité, dépression, infections, diabète, hypertension, perte de mémoire, démence, ...
  • Coût médicamenteux : consommation de somnifères ou autres produits destinés à retrouver un sommeil apaisé.
  • Coût pour les entreprises : le manque de sommeil implique de moins bonnes performances au travail : baisse de la productivité, erreurs liées au manque d'attention, absentéisme, arrêts maladie, et pire quelquefois, accidents du travail pour cause de somnolence ou de baisse de concentration, ...
  • Coût éducatif : un sommeil insuffisant peut conduire à de mauvais résultats scolaires et le redoublement de classe a aussi un coût.

Le mal-être, induit par des nuits trop courtes à répétition, conduit également a de nombreux coûts indirects, destinés à aider les individus à retrouver le sourire.

Le bilan est sans appel : mal dormir coûte cher !

Comment lutter contre le manque de sommeil ?

Il semble donc urgent de trouver des solutions, pour remédier à ce grave problème de santé publique. L'issue se situe à l'échelle de chaque individu, apte à régler ses propres troubles du sommeil, mais également à un niveau beaucoup plus global.

Les facteurs favorisant le manque de sommeil

Avant toute chose, il est important de bien identifier les facteurs à l'origine de ce manque de sommeil généralisé dans lequel nous sommes déjà entrés à grand pas. Ce phénomène sociétal puise donc ses racines dans nos comportements.

Ainsi, selon le baromètre Santé Publique France, les causes du manque de sommeil peuvent être les suivantes :

  • Le travail de nuit, les horaires de travail décalés
  • Le temps de trajet de plus en plus important
  • Le temps passé sur les écrans (TV, ordinateurs, jeux vidéo, smartphones, tablettes, réseaux sociaux, ...), notamment dans les heures précédant l'endormissement.
  • L'environnement nocturne (lumière, bruit, ...).

Voilà des facteurs sur lesquels se pencher pour tenter d'inverser la tendance et de retrouver un sommeil réparateur.

💡 Les écrans au lit
C'est une vérité déjà bien établie : les écrans avant de dormir ne sont pas une bonne idée. Ils mettent le cerveau en état d'alerte et retardent l'endormissement. Pourtant, selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), 44 % des Français déclarent surfer sur le web au lit... Une mauvaise pratique encore largement répandue !

Retrouver une bonne hygiène de sommeil

Sans doute, les campagnes sur les bonnes pratiques de sommeil sont-elles encore insuffisantes. Tout un travail de communication reste à faire, afin d'aider chacun à prendre conscience des bienfaits du sommeil.

Ainsi, pour lutter contre les troubles du sommeil, il existe quelques recommandations générales à suivre :

  • Avoir des horaires de coucher réguliers : garder une cohérence entre la semaine et le week-end, dans le but d'éviter le jetlag du sommeil.
  • Pratiquer une activité physique régulière, tout en évitant le sport trop tardif dans la journée.
  • Succomber à la tentation de la sieste : une sieste d'environ 15 à 20 minutes, chaque jour, a des bienfaits biologiques avérés.
  • Créer un environnement de sommeil propice à l'endormissement : pas trop de lumière, une température de 18 °C, pas d'écran dans la chambre.
  • Éviter la consommation d'alcool, de tabac et d'excitants après 16 heures (thé, café, Coca, ...).
  • Privilégier une activité calme avant de dormir (lecture par exemple).
  • Avoir une alimentation plutôt légère pour favoriser le sommeil : pas trop de gras le soir.
  • Ne pas hésiter à chercher des solutions naturelles pour faciliter l'endormissement et le rituel du coucher : plantes, compléments naturels, etc...

Lutter contre les troubles du sommeil ne s'improvise pas. Il semble nécessaire de mettre en place des programmes de prévention pour mieux dormir.

Pour conclure sur les conséquences du manque de sommeil

Au terme de ce dossier et comme vous l'avez compris, vous n'êtes pas seul à souffrir de manque de sommeil. Loin de là. Le déficit de sommeil est, désormais, le lot de toute une génération. La faute aux nouveaux modes de vie, à l'ère du numérique et ses nombreuses sollicitations entre autres.

Bien sûr, il existe encore d'autres raisons et des particularités pour expliquer ces troubles mais comme on l'a vu, leurs conséquences sociales ne sont pas négligeables : coût pour la sécurité sociale, coût pour les entreprises, coût pour les employés, ... Cependant, les mentalités évoluent peu à peu et les individus commencent à prendre conscience des impacts néfastes du manque de sommeil.

Si toute l'économie d'un pays peut en pâtir, la première victime toute désignée reste celui qui souffre directement de ces troubles du sommeil : irritabilité, sociabilité compromise, isolement, baisse de concentration et de performance ? La première partie de ce dossier l'a largement démontré, si vous souffrez d'un manque de sommeil et quelles qu'en soient les raisons, vous serez le premier intéressé à bénéficier d'un sommeil réparateur. Inventons ensemble des solutions pérennes, pour des nuits calmes au pays des rêves ! Et en attendant des réponses sociales, cherchons des solutions individuelles douces et naturelles qui fonctionnent.

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