Glossaire du sommeil et de ses troubles

Publié par Bénédicte le 8 juin 2023
un glossaire pour mieux connaître le sommeil et ses troubles 497 vues

Apnée du sommeil

L'apnée du sommeil est un trouble courant, se manifestant par une interruption de la respiration pendant que nous dormons. Facilement reconnaissable, elle se manifeste par des ronflements puissants, suivis par un arrêt de la respiration. Elle peut durer durant de longues années mais il existe des solutions !

Si vous reconnaissez ces symptômes, peut-être, souffrez-vous d'apnée du sommeil :

  • Vous changez facilement d'humeur ou vous êtes facilement irritable
  • Vous êtes somnolents en journée
  • Vous ronflez, cela vous gêne, vous et votre partenaire
  • Vous avez souvent la bouche et la gorge sèches lorsque vous vous réveillez
  • Votre libido est en berne
  • Vous êtes en surpoids (50 % des personnes faisant de l'apnée du sommeil le sont)

Vous pouvez consulter un médecin spécialiste du sommeil, car des traitements existent.

Anxiolytiques

Les anxiolytiques sont des médicaments prescrits pour traiter les symptômes de l'anxiété, qu'ils aient une origine psychologique ou somatique.

Ils agissent sur les récepteurs GABA, au niveau de la sérotonine ou au niveau de l'histamine. Ils induisent souvent une dépendance : leur prise ainsi que leur arrêt doivent être contrôlés, et progressifs.

Benzodiazépines

Les benzodiazépines sont utilisés par les patients sous la surveillance et la prescription d'un médecin. Ce sont donc des médicaments, agissant sur le système nerveux central. Ils sont utilisés par :

  • Les personnes souffrant de troubles du sommeil
  • Les personnes très anxieuses et angoissées
  • Les épileptiques dans certains cas
  • Les personnes souffrant de tensions musculaires

Pour chaque symptôme existe une benzodiazépine spécifique : anxyolitique, hypnotique... le médecin décide lequel est le plus adapté à la pathologie de son patient.

La France fait partie des plus gros consommateurs de Benzodiazépine : le Stilnox et l'Imovane arrivent en tête du classement des médicaments les plus prescrits.

Il faut rester très prudents sur la consommation de ces médicaments, aux effets indésirables fréquents, tels que la perte de mémoire, ou les troubles du comportement. Encadrer leur prise est donc essentiel.

Bruxisme

« Tu grinces des dents quand tu dors ! » : si votre partenaire vous a déjà fait cette réflexion, peut-être souffrez-vous de bruxisme. Ce trouble est en réalité une contraction des mâchoires pendant le sommeil, entraînant un grincement lorsque les dents raclent entre elles. Ce terme vient du grec « bryxo » signifiant « grincer des dents » !

Deux problèmes majeurs en découlent :

  • Les dents s'usent de manière anormale et très importante : l'émail est altéré, provoquant une sensibilité aux aliments acides, au froid ou à la chaleur.
  • Des douleurs au niveau des articulations temporo-maxillaires surviennent. Dans certains cas, les mâchoires peuvent se bloquer.

Il existe heureusement des solutions pour les bruxomanes, adaptées en fonction de la gravité du bruxisme. Le dentiste pourra vous prescrire des gouttières pour les cas les moins graves, à porter la nuit de préférence. Elle protège vos dents de l'usure, mais ne soigne pas le syndrome.

Vous pouvez également essayer des médecines alternatives, comme l'ostéopathie, l'hypnose, la relaxation afin de traiter les origines de votre bruxisme.

Compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont utilisés afin de compléter un régime alimentaire normal. Ce ne sont pas des médicaments. Ils sont régis par une réglementation européenne, concernant à la fois leur fabrication mais aussi leur commercialisation.

Les compléments alimentaires sont pris de manière orale : en gélules ou en comprimés, mais aussi en ampoules pour certains.

Ils contiennent :

  • Des nutriments tels que des vitamines ou des minéraux
  • Des ingrédients concentrés et bénéfiques pour la santé comme, par exemple, la gelée royale
  • Des substances à intérêt nutritionnel chimiquement définies, utilisées comme source de vitamines et de minéraux
  • Des additifs et des arômes parfois, pour le goût et la couleur

Toutes les substances contenues dans les compléments alimentaires doivent être autorisées et contrôlées : le ministre chargé de la consommation les autorise après avis de l'Agence française de sécurité sanitaire pour l'alimentation, le travail et l'environnement, l'Anses.

Cycles du sommeil

Le sommeil se divise en une succession de cycles, d'une durée de 60 à 120 minutes chacun. A l'intérieur de ces cycles, plusieurs phases se distinguent, chacune ayant ses propres spécificités. Une nuit correspond à une succession de cycles, entre 3 et 6, selon les personnes et leurs besoins de repos.

Pour chaque phase, l'activité électrique du cerveau diffère : observer le sommeil grâce à un encéphalogramme permet de bien comprendre les tenants et les aboutissants de nos nuits, même s'il reste encore des mystères à élucider.

Les cycles de sommeil se divisent tous en plusieurs phases, après une étape d'endormissement :

  • le sommeil lent : de lent léger, il devient progressivement lent profond
  • le sommeil paradoxal : c'est celui des rêves

A chacun de déterminer de combien de cycles il a besoin pour un réveil en forme et d'adapter les heures de coucher et de réveil.

Dyssomnies

Les dyssomnies sont classées selon trois catégories : elles sont toutes liées à des troubles du sommeil. Elles regroupent :

  • Les insomnies caractérisant les carences de sommeil.
  • Les hypersomnies caractérisant les excès de sommeil, les somnolences diurnes ou nuits prolongées.
  • Les troubles dans le rythme naturel de veille-sommeil, autrement appelé le rythme circadien.

La qualité du sommeil est dégradée par les dyssomnies, à la fois qualitativement et quantitativement, avec des répercussions durant la journée.

Dystonie

La dystonie est un trouble moteur entraînant des contractions prolongées et involontaires des muscles. Elle peut toucher tout ou partie du corps. Elle entraîne une distorsion du segment touché. Ce trouble trouve son essence dans le système nerveux central : parfois accompagné de tremblements, il peut devenir très gênant, particulièrement sur le sommeil.

En effet, les personnes atteintes de cette pathologie souffrent souvent :

  • De troubles du sommeil comme l'insomnie
  • De somnescences, endormissements ou de fatigue en journée
  • De fatigue, liée à la carence de sommeil ou à la mauvaise qualité des nuits

Enurésie

L'énurésie est le symptôme du « pipi au lit ». La majorité du temps, l'énurésie touche les enfants de plus de 5ans. L'urine est involontairement émise : l'enfant ne la retient pas. 15 % des enfants en souffrent. Le lit est régulièrement mouillé, mais les parents peuvent se rassurer, ce symptôme, bien qu'embêtant, ne donne pas lieu à des complications. Il crée souvent, par contre, malheureusement, un sentiment de honte et de culpabilité chez l'enfant, qui peuvent parfois l'isoler.

A quoi l'énurésie est-elle due ?

  • Un dysfonctionnement de la vessie
  • Un sommeil paradoxal durant trop longtemps : votre enfant rêve alors qu'il va aux toilettes... mais il est dans son lit.
  • Des problèmes liés aux émotions.

Le meilleur traitement est la patience, les encouragements et la confiance.

Fatigue

La fatigue : un mal bien connu par bon nombre d'entre nous. « Je me sens fatigué » est une phrase très souvent entendue. Mais de quoi parle-t-on ?

La fatigue est une sensation extrêmement désagréable, parfois passagère et anodine mais d'autres fois bien plus préoccupante et handicapante pour le quotidien. On la nomme alors l'asthénie.

Si vous êtes fatigué après une journée de travail, après un effort physique, n'ayez crainte. Un moment de repos ou une bonne nuit devraient vous remettre sur pieds.

L'asthénie, elle, est omniprésente et permanente. Elle ne disparaît pas ou bien que partiellement après un temps de repos. Dans ces cas-là, il et important de consulter un médecin afin d'identifier le problème. L'asthénie provoque la désagréable sensation d'avoir des choses à faire mais d'en être physiquement incapable. Vous avez l'impression d'être « épuisé », « vidé », « inefficace » : le médecin décèlera peut-être la cause de votre fatigue chronique.

Elle peut être liée à :

  • Une anémie, c'est-à-dire un manque de fer dans le sang
  • Une dépression ou des troubles anxieux
  • Une infection ou une maladie
  • Une perturbation du sommeil comme l'apnée du sommeil ou l'insomnie...
  • Une insuffisance de repos...

Dans tous les cas, une fatigue chronique doit être questionnée afin d'en trouver les causes et de trouver un traitement adapté.

Hypnogramme

L'hypnogramme est une courbe représentant le sommeil. Elle est réalisée grâce à un électro-encéphalogramme. Cette courbe est basée sur deux axes :

  • sur celui des abscisses, nous pouvons voir le temps écoulé. Les heures y sont notées.
  • sur celui des ordonnées, nous pouvons analyser l'activité du cerveau durant les différentes phases du sommeil.

Grâce à ces courbes, les professionnels du sommeil peuvent analyser les différentes phases des cycles, vérifier leur durée et déterminer s'il y a des problèmes liés. C'est ainsi que des pathologies telles que l'apnée du sommeil, par exemple, sont décelées.

Hypnotique

Un hypnotique est une substance permettant d'amener ou de prolonger le sommeil. Apparenté aux somnifères, les hypnotiques doivent être utilisés avec beaucoup de prudence et de modération. D'ailleurs, ils ne sont prescrits que sur ordonnance (à l'exception du Donormyl).

Les molécules contenues dans les hypnotiques entraînent une modification des paramètres du sommeil : temps d'endormissement, durée des phases du cycle, durée des nuits...

Ils agissent sur le système nerveux central, en l'inhibant. L'utilisation d'hypnotique n'est pas sans conséquences : ils entraînent souvent un phénomène d'accoutumance, impliquant des surdosages.

De plus, des résidus sont souvent responsables de somnolence et de mal-être en journée. En cas d'arrêt brutal, non contrôlé par le médecin, les symptômes initiaux peuvent être accrus : on appelle ce phénomène l'effet rebond.

Les hypnotiques sont donc à utiliser avec modération, en dernier recours et sous la surveillance d'un médecin.

Insomnie

Voilà un trouble dont 1 français sur 5 dit souffrir. (Chiffre de l'institut du sommeil et de la vigilance). L'insomnie regroupe les endormissements difficiles, les réveils durant la nuit et les réveils trop matinaux. Les conséquences de l'insomnie sont multiples : elle a une répercussion sur les journées, telles que la difficulté de concentration ou les troubles du comportements (irritabilité) et les problèmes de mémoire.

L'insomnie peut être chronique (si elle survient 2-3 fois par semaine durant plus de trois mois) ou passagère.

La majorité des insomnies est liée à de l'anxiété en journée, voire parfois même à un état dépressif. Mais une mauvaise hygiène de vie, l'utilisation des écrans avant le coucher, la pratique d'une activité excitante comme le sport avant d'aller rejoindre son lit sont aussi incriminés.

Mélatonine

La mélatonine est une hormone, sécrétée par notre organisme, influent sur notre sommeil. Elle est produite par la glande pinéale, située dans notre cerveau. Elle joue un rôle clé pour la fonction circadienne, c'est-à-dire pour réguler l'alternance veille-sommeil. La mélatonine est un messager pour notre horloge interne : elle se sécrète dès que la luminosité baisse, et alerte ainsi notre corps de l'arrivée de la nuit et ainsi, de l'heure de coucher.

La libération de mélatonine évolue en fonction du temps : elle augmente progressivement, puis diminue durant la nuit jusqu'à disparaître totalement en journée.

Parfois, la sécrétion de mélatonine est perturbée par des éléments extérieurs, tels qu'une lumière trop importante en soirée, l'utilisation tardive d'écrans, les voyages et le jet lag associé, les horaires de travail ou des problèmes de vue. Arrivent alors les problèmes d'endormissement.

Des traitements à base de mélatonine existent, pour remédier à ces difficultés et retrouver le sommeil.

Narcolepsie

Un sommeil nocturne de durée normale mais de mauvaise qualité, des journées durant lesquelles vous vous endormez ou somnolez à tout moment... Vous souffrez peut-être de narcolepsie.

Ce trouble du sommeil fait partie des hypersomnies primaires du système nerveux central : il est caractérisé par un besoin irrépressible de sommeil, en journée. Il peut être associé à des troubles du comportement, et implique forcément des perturbations dans la vie sociale en journée.

Saviez-vous que 70 % des personnes atteintes de narcolepsie présentent aussi une cataplexie ? LA cataplexie est une chute partielle ou totale du tonus musculaire ! On imagine alors facilement les accidents pouvant survenir : chutes et blessures se multiplient avec ce symptôme.

Paralysie du sommeil

La paralysie du sommeil est répertoriée parmi les parasomnies. Très surprenant et inquiétant pour le sujet qui la vit, elle implique une impossibilité d'effectuer des mouvements, lorsque le patient est prêt à s'endormir ou qu'il est en train de se réveiller. Sensation particulièrement angoissante, qui ne dure pas : une fois que la personne effectue un autre mouvement, la situation se débloque et il peut enfin bouger.

La situation est extrêmement stressante, d'autant plus que parfois, cette immobilité s'associe avec une impossibilité de parler, de prévenir qui que ce soit.

La paralysie du sommeil vient d'une confusion entre les phases de sommeil : alors que le patient devrait être dans une phase de transition entre veille et sommeil (ou le contraire), le sommeil paradoxal s'immisce dans le schéma.

Parasomnies

Les parasomnies sont des troubles du sommeil. Elles se répartissent sur deux niveaux, possédant chacun leurs propres caractéristiques :

  • Les parasomnies durant le sommeil lent profond, entraînant des états de confusion, des terreurs nocturnes mais aussi des crises de somnambulisme.
  • Les parasomnies durant le sommeil paradoxal, entraînant entre autres des cauchemars, mais aussi des cathatrénies. Les cathatrénies se caractérisent par des sons étranges durant le sommeil : gémissements, grognements... Ces parasomnies sont souvent les plus sévères. Elles peuvent aller jusqu'à provoquer des paralysies du sommeil ou des troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP),engendrant des mouvements brusques liés au fait de revivre des situations vécues pendant le sommeil.

Polysomnographie

Pour étudier les différents troubles du sommeil, les professionnels effectuent une polysomnographie. Cet examen étudie divers aspects du sommeil et met en évidence les problèmes ou anomalies liées.

Cette étude peut se dérouler à l'hôpital mais aussi au domicile du patient : elle consiste à placer des électrodes sur différentes parties du corps, avant l'endormissement de la personne. Le visage, le cuir chevelu, les jambes, les bras et la poitrine sont ainsi reliés à des instruments de mesure.

Les mesures concernent l'activité cérébrale mais aussi musculaire, oculaire et celle du cœur. Toutes les données recueillies permettent d'évaluer les problèmes de sommeil comme l'apnée du sommeil, les ronflements, les insomnies, la narcolepsie.

Une fois le sommeil étudié, décortiqué et analysé, les professionnels peuvent mettre des mots sur les troubles et adapter les traitements.

Rêves

Le rêve est une disposition de l'esprit nocturne, survenant au cours du sommeil, liée à l'activité cérébrale durant la nuit. Le dormeur vit des images, des représentations mentales parfois très plaisantes, mais d'autres fois effrayantes. Le rêve est encore un mystère pour les sciences et tous les tenants et les aboutissants de ce phénomène ne sont pas encore élucidés.

Comment fonctionnent les rêves ? Le cortex visuel produit des images, et l'amygdale, centre des émotions les traite. Les rêves ont lieu durant le sommeil paradoxal : les yeux font alors des mouvements très rapides.

Les rêves sont essentiels pour consolider la mémoire : ils reflètent souvent les préoccupations du dormeur, et rejouent parfois les émotions des journées passées.

Ronflement

Le ronflement est une pathologie respiratoire du sommeil. Il a un lien direct avec les muscles de l'arrière-gorge, du voile du palais, de la luette et de la langue. En effet, ces muscles se détendent lorsque vous dormez, particulièrement lors de la phase de sommeil profond. Leur relâchement est à l'origine de l'obstruction des voies respiratoires. Lors de l'inspiration, l'ai a alors du mal à se frayer un chemin : le pharynx vibre et vous ronflez.

Le ronflement touche plus de 40 % des adultes, particulièrement après 50 ans. Mais il est également courant de surprendre des enfants à émettre ces petits ou plus intenses bruit rauque.

De nombreux facteurs peuvent être à l'origine du ronflement : un poids excessif, la prise de médicaments, une déformation nasale, une rhinite ou rhinopharyngite, la consommation de tabac...

Le saviez-vous ?

  • Un ronflement peut aller jusqu'à 100 décibels ! C'est l'équivalent d'une musique écoutée avec des écouteurs montés à leur puissance maximum !
  • Les ronfleurs souffrent de ronchopathie !
  • Les hommes ronflent plus que les femmes !

Sieste

Se reposer pendant la journée, faire une sieste : voilà un moment régénérant pour tous, bien souvent impossible à mettre en place.

La sieste ferait pourtant partie du patrimoine génétique des êtres humains, ce serait un besoin biologique, présent chez plus de 85 % des mammifères : le meilleur moment serait après le déjeuner, même après un repas léger.

Nécessaire pour l'organisme des enfants, elle est également bénéfique pour les adultes : la durée préconisée est de 20 minutes, durant lesquelles le cerveau se repose, les tensions musculaires se relâchent. La sieste améliore la concentration, la mémoire et réduit le stress. Elle permet aussi de rééquilibrer le fonctionnement nerveux.

Sommeil biphasique

Le sommeil, habituellement, se construit sur une nuit : on dit alors qu'il est monophasique. En effet, le sujet dort alors une fois sur une journée de 24 heures.

Les personnes dormant deux fois sur une période de 24 heures ont un sommeil biphasique, pouvant s'organiser selon deux modèles :

  • Le sommeil biphasique nocturne, consistant à dormir deux fois par nuit. Le rythme se découpe alors en alternant deux fois 3-4 heures de sommeil et une pause éveillée durant laquelle la personne va s'occuper comme en journée.
  • Le sommeil segmenté, plus courant, consiste à dormir 5-6 heures par nuit et à faire une sieste de 20 minutes ou plus durant l'après-midi.

💡 Le saviez-vous ?
Dormir en une seule fois est un concept datant du XIXème siècle. Auparavant, nos ancêtres se réveillaient la nuit pour donner, par exemple, à manger aux animaux ou entretenir le feu.

Sommeil flash

Sieste éclair, sieste flash, sommeil flash : ces temps de repos extrêmement bénéfiques sont des courts moments de sommeil récupérateurs, se terminant avant l'entrée dans la phase de sommeil profond.

Le sommeil flash permet de se ressourcer, d'être revitalisé et peut durer une dizaine de minutes, mais parfois, quelques secondes suffisent à redonner de l'énergie au sujet. Il nécessite néanmoins une capacité à s'endormir très rapidement : pour certains, cela est aisé, pour d'autres, un entraînement est nécessaire. On assimile cet état de sommeil flash à un état de semi-conscience, durant lequel le corps et l'esprit se détendent, et reprennent des forces.

Sommeil léger

Le sommeil léger est la phase juste avant le sommeil profond et juste après la période d'endormissement. Vous entendez et ressentez encore les stimulis extérieurs tels que le bruit, la lumière ou les mouvements. Vous êtes donc facilement réveillable, le sommeil est, à ce moment précis, encore fragile.

Durant cette phase, votre respiration est encore régulière, mais votre corps commence à se détendre.

Votre corps se prépare en entrer dans un sommeil profond.

Sommeil paradoxal

Le sommeil paradoxal représente la dernière phase de votre sommeil. D'une durée approximative de 15 minutes par cycle, elle est également la plus importante pour récupérer de ses journées. En effet, c'est lorsque vous entrer dans le sommeil paradoxal que :

  • votre capacité de mémorisation va se renforcer : vous faites le tri entre les informations essentielles et les autres et ne retenez que les plus utiles
  • vous vous reposez mentalement
  • votre cerveau est très actif mais votre corps totalement inactif. En effet, vos muscles sont inertes, presque paralysés

Durant cette phase de sommeil, nous rêvons souvent, de manière très imagée et, au réveil, pour beaucoup d'entre nous, restent des souvenirs de ces rêves.

Sommeil profond

Le sommeil profond est l'une des phases du sommeil dit lent. Il a une importance capitale pour des nuits reposantes et des journées en pleine forme. Durand le sommeil profond, vous n'êtes plus attentifs aux stimulations extérieures : les bruits, la lumière, les mouvements ne vous gênent plus. Vous dormez très profondément.

Cette phase est caractérisée par des modifications telles que :

  • Un abaissement de la température corporelle
  • Une respiration qui devient plus lente
  • Une détente musculaire : vous devenez mou, vous relâchez les tensions, votre organisme est au repos

C'est durant cette période de sommeil que vous rechargez les batteries ! Mais c'est également à ce moment-là que votre cerveau va mettre en mémoire les souvenirs.

Somnambulisme

Si vous êtes somnambule, vous vous retrouvez, la nuit, dans un état oscillant entre veille et sommeil. La littérature a fait couler beaucoup d'encre en prenant quelquefois des somnambules comme des héros fantastiques ou même inquiétants qui accomplissent dans leur sommeil les actes les plus téméraires ! En effet, cet état est déstabilisant pour l'entourage et peut parfois s'avérer dangereux.

Le somnambule agit, ses membres sont en action, mais sa conscience est inactive. La crise de somnambulisme peut être plus ou moins impressionnante : le sujet peut rester dans son lit, uniquement se relever puis s'allonger à nouveau, comme se lever, aller se préparer un sandwich, boire un verre et repartir se coucher !

Les causes de ce trouble du sommeil ne sont pas encore très bien définies. Elles peuvent avoir :

  • Une origine génétique
  • Être précédées d'une période de stress intense
  • Être liées à un manque de sommeil...

Le somnambulisme entraîne des problématiques en journée, comme la fatigue, l'irritabilité, et parfois même la dépression.

Somnifères

Également appelé hypnotique, le somnifère a pour principale fonction d'aider à l'endormissement : indiqués lors de troubles du sommeil tels que les difficultés à trouver le sommeil ou les réveils précoces, ces médicaments font partie de la famille des sédatifs.

Ils ne sont ou ne devraient être donnés qu'en tout dernier recours : avant la prise de somnifères, des solutions plus douces et non médicamenteuses sont testées, comme le recours à l'homéopathie, à la phytothérapie, à la relaxation, aux traitements par les plantes ou par les compléments naturels.

Les somnifères agissent sur le système nerveux central. Ils l'inhibent tout en activant les récepteurs GABA, principal neurotransmetteur du cerveau. Disponibles uniquement sur ordonnance du médecin, leur consommation n'est pas sans conséquences. Leur utilisation doit donc se faire avec une grande vigilance, tant dans la posologie que dans la durée.

Pour la classe des benzodiazépines hypnotiques, un effet rebond peut être constaté : les symptômes s'accroissent à l'arrêt du traitement durant quelques jours.

Somnolence

Lorsque vous somnolez, vous êtes à la frontière entre la veille et le sommeil. Cet état est courant dans la vie quotidienne, mais il peut devenir excessif et particulièrement gênant.

La somnolence arrive souvent après :

  • Une nuit trop courte
  • Un repas trop copieux
  • A l'heure du coucher ou en soirée

Tout le monde peut être dans cet état, mais il est assez commun de voir les adolescents et les personnes âgées somnoler.

La somnolence n'est pas normale et doit être traitée si elle est excessive. Si vous vous sentez en permanence fatigué, vous souffrez probablement de troubles du sommeil. Aussi, n'hésitez pas à consulter un spécialiste afin de trouver l'origine de ce mal-être, pouvant avoir des répercussions sur votre santé et votre moral.

Somnolence diurne

Si vous ressentez souvent besoin de dormir durant la journée, mais que vous ne le souhaitez pas, vous souffrez peut-être de somnolences diurnes. Ces dernières peuvent être liées à des pathologies connues telles que la narcolepsie, mais peuvent être également la conséquence de nuits hachées, d'insomnies, ou d'une pathologie affectant la qualité de vos nuits et induisant une somnolence excessive et involontaire en journée.

Que faire alors ? Un test, que vous pouvez effectuer seuls, permet de déterminer votre risque d'endormissement en journée. Il s'intitule Echelle de somnolence d'Epworth. Vous pouvez le télécharger, sur le site reseau-morphee.fr.

Ce test, très rapide, vous propose de choisir sur une échelle de 0 à 3, les chances que vous avez de vous endormir dans des situations diverses de la vie courante. Si vous avez un score de plus de 10, votre somnolence est anormale. Il faut alors chercher les éléments pouvant la causer, et prendre rendez-vous avec un médecin traitant.

Syndrome des jambes sans repos

On simplifie généralement le Syndrome des jambes sans repos par l'acronyme SJSR, ou avec l'utilisation d'un synonyme : les impatiences. Le syndrome des jambes sans repos est terriblement gênant pour les personnes en étant victime : il se traduit par un besoin de mouvement des jambes, le soir et au coucher et nuit à l'endormissement et au sommeil. Les impatiences se traduisent par des picotements, des fourmillements et parfois une désagréable sensation de recevoir des décharges électriques dans les jambes.

Le SJSR est classé dans les troubles du sommeil : parfois, il est associé à des mouvements involontaires durant la nuit, se produisant sous forme de crise, durant lesquelles les jambes se mettent en mouvement.

Terreurs nocturnes

Classées dans les parasomnies, les terreurs nocturnes sont, la plupart du temps, vécues par les enfants. Ceux-ci se mettent à hurler, la nuit, durant leur sommeil, à s'agiter avec effroi, les yeux ouverts ! Ces terreurs sont spectaculaires et terriblement angoissantes pour les parents, pourtant, elles ne sont absolument pas graves. Ce sont des phénomènes normaux, survenant le plus souvent entre 1h et 3 heures du matin. Les épisodes peuvent durer entre quelques secondes et 20 très longues minutes !

La terreur nocturne se différencie du cauchemar car :

  • Elle a lieu lors du sommeil profond, à l'instar du cauchemar qui se produit durant le sommeil paradoxal
  • Elle concerne uniquement les enfants de moins de 12ans
  • Elle ne leur laisse aucun souvenir
  • Une fois la terreur passée, ils se rendorment sans crainte, comme s'il ne s'était rien passé

Le plus surprenant ? Ils ne s'en souviennent pas le lendemain !

Tranquillisants

Utilisé pour modérer l'activité psychique, le tranquillisant s'apparente aux anxiolytiques et aux benzodiazépines. Ce terme ne s'emploie plus dans le milieu médical, il est plutôt d'usage familier ou courant. Ils agissent sur les troubles du sommeil en limitant l'anxiété des patients. Comme leurs homologues actuels, ils ne sont pas sans conséquence. Prescrits uniquement en dernier recours et sur ordonnance, ils peuvent entraîner des effets secondaires, mais aussi de fortes accoutumances ou même des effets rebonds.

Troubles du sommeil

Les troubles du sommeil sont nombreux. Pour les différencier, on les distingue en trois groupes principaux :

  • Les dyssomnies, regroupant les insomnies, les troubles liés à la prise de médicaments, alcool ou la narcolepsie.
  • Les parasomnies, regroupant les terreurs nocturnes des enfants, le bruxisme, l'énurésie...
  • Les autres pathologies, souvent liées à des troubles psychiatriques, neurologiques ou à d'autres maladies affectant le sommeil.

Quels que soient les troubles, ils sont gênants car ils influent inévitablement le déroulement de vos journées, votre productivité et même quelquefois la tenue de vos relations sociales.

Pour chaque problème de sommeil, existent des symptômes et des traitements spécifiques. C'est pourquoi des spécialistes du sommeil peuvent être consultés : des outils très précis de mesure du sommeil sont utilisés pour mieux comprendre les différents troubles et adapter des solutions. Il existe aussi des solutions douces et naturelles pouvant permettre de réguler vos cycles du sommeil.

Trypanosomiase africaine

La mouche tsé-tsé, cette mouche africaine, trouvée dans certaines régions de l'Afrique Subsaharienne, fait beaucoup parler d'elle. Elle est à l'origine de la maladie du sommeil, aussi appelée « Trypanosomiase humaine africaine ».

Cette maladie mortelle sans traitement touche particulièrement les populations rurales vivant de l'agriculture, de la pêche, ou de la chasse : transmise suite à la piqûre de la mouche tsé-tsé, elle se développe dans les tissus, à cause de la multiplication des trypanosomes.

Les symptômes sont multiples :

  • Poussée de fièvre
  • Maux de tête
  • Ganglions enflés
  • Douleurs articulaires
  • Démangeaisons

Puis surviennent des problèmes plus graves, parallèlement à la progression de la maladie. Confusions, troubles de la coordination, et enfin, troubles importants du sommeil, à l'origine du nom de la maladie.

Vous avez cherché un mot qui ne se trouve pas encore dans notre glossaire du sommeil ? Ecrivez-nous lequel en commentaire et nous le rajouterons à la prochaine actualisation.

Essayez SleepSoon® !
UN SOMMEIL FACILITÉ,
DE QUALITÉ ET EN QUANTITÉ SUFFISANTE

Commander