Pourquoi n’est-on pas égaux devant le sommeil ?

Publié par Nathalie le 25 octobre 2023

Question de l'égalité face aux Insomnies et aux troubles du sommeil

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Il dort comme un bébé, à peine la tête posée sur l’oreiller, alors que je mets des heures à trouver le sommeil.

Cette phrase sonne-t-elle comme un refrain pour vous ? Nombreuses sont les personnes se plaignant d’avoir des difficultés liées au sommeil, et qui envient leur partenaire ou leurs connaissances pour la qualité de leurs nuits.

Ne pas dormir est terriblement handicapant, et influe non seulement sur la journée du lendemain mais également sur la santé, les compétences, l’humeur, l’anxiété… On comprend, dès lors, qu'il puisse être tentant de jalouser tous ceux qui bénéficient de nuits reposantes et agréables ?

Mais d’où viennent ces inégalités face au sommeil ? Y a-t-il un ou plusieurs responsables ? Peut-on remédier définitivement aux mauvaises nuits ou est-ce inéluctable ? Voici quelques éléments de réponse.

L’hérédité : responsable de notre sommeil ?

Les chiens ne font pas des chats

Le saviez-vous ? Vos besoins en sommeil s’expliquent à 40 % par votre patrimoine génétique ! Votre compagne ou votre compagnon vous changeront difficilement… Si vous êtes un petit dormeur et elle une marmotte, ne cherchez pas à la changer, et inversement. Les gènes ont parlé !

Medhi Tafti, un professeur chercheur en génétique à l’université de Lausanne a révélé ce pourcentage étonnant en 1997, suite à des recherches effectuées, vous le devinez, sur des souris !

Les expérimentations n’en sont qu’à leurs débuts, mais cette piste génétique semble pouvoir fournir des explications très intéressantes sur les causes familiales des différents troubles du sommeil. Il est d’ailleurs prouvé que l’apnée du sommeil se transmet de génération en génération : une personne ayant un proche parent souffrant de cette problématique a de fortes chances de se trouver confrontée à la même situation.

L’éducation : léguer de bonnes habitudes de sommeil à ses enfants

L’environnement a un rôle prédominant dans notre rapport avec nos nuits. Le facteur héréditaire n'explique pas tout, l’éducation au sommeil est également essentielle.

Ainsi, aider les enfants à bien comprendre leurs cycles, en leur expliquant comment ils fonctionnent, les aide à mettre en place des routines qu’ils garderont toute leur vie.

En leur donnant quelques habitudes, on prépare d'autant mieux la qualité de leurs futures nuits d’adultes, et ils acquièrent des principes qu’ils transmettront à leurs propres enfants.

Pas d’écrans dans les chambres et avant de dormir.
Avoir une activité sportive en journée.
Respecter des horaires de coucher et de lever réguliers.
Repérer les signes annonciateurs du sommeil tels que les yeux qui piquent, les bâillements.
Mettre en place des exercices de respiration ou de détente afin de chasser le stress et l’anxiété liés à la journée.

Nous ne sommes pas tous égaux devant le sommeil, mais ces quelques rituels, transmis aux plus jeunes, permettent de les aider à se lover dans les bras de Morphée et à adopter de bonnes habitudes. À eux les nuits paisibles et réparatrices !

Les horaires de travail décalés : un sommeil déstructuré

Sommeil destructuré

Si votre emploi vous oblige à travailler selon des horaires particuliers, il est fort à parier que vous rencontrez des difficultés avec votre sommeil.

Soumise aux contraintes de votre labeur, votre horloge biologique en perd la tête : elle a besoin de rythme, de régularité et elle ne sait plus où placer ses aiguilles. En effet, elle doit s’adapter en permanence aux variations de lumière et à votre rythme de vie.

Organiser son sommeil lorsque l’on travaille en horaires décalés est une priorité afin de ne pas trop impacter son quotidien et de limiter sa dette de sommeil.

Voici trois conseils à mettre en place pour éviter un dérèglement important de vos temps de repos :

Dormez au moins 7 heures par 24 heures.
Essayez d’avoir au moins une plage de sommeil longue : 5 heures d’affilée si possible, quel que soit le moment de la journée.
Faites des siestes ou micro-siestes.

Bon à savoir : Si vous rentrez de votre travail tôt le matin, après une nuit bien fatigante, mettez des lunettes de soleil afin d’éviter un contact trop important avec la lumière. Ainsi, votre organisme aura moins de mal à mettre en place les mécanismes du sommeil et vous pourrez enfin retrouver votre lit pour un somme bien mérité !

Inégalités homme-femme : la charge mentale et le sommeil

Tout le monde sait que les inégalités homme-femme sont encore criantes sur le plan des salaires, dans le monde de l’entreprise. Mais la qualité des nuits, elle aussi, fait face à des injustices profondes, dans les familles où l’égalité des tâches ménagères et familiales n’est pas effective !

Une étude réalisée par Bensons for Beds révèle que dans les couples où le rapport des sexes n’est pas équilibré, les femmes souffrent d’une charge mentale telle que leur sommeil en est directement impacté !

Quelques chiffres :

50 % des femmes se sentiraient toujours fatiguées.
25 % se disent totalement épuisées.
34 % s’avouent déprimées.

Les femmes consultées expliquent avoir une dette de sommeil liée à deux facteurs principaux :

Les réveils pour les enfants, la nuit.
Les ronflements de leur partenaire.

Voilà une inégalité à laquelle il est facile de remédier !

Le sommeil des personnes âgées : un cas particulier

Les personnes âgées se plaignent régulièrement du manque de sommeil : nuits hachées, insomnies, difficultés pour se rendormir, nuits courtes… Vieillir n’est pas toujours bénéfique sur le repos et les nuits sans nuages.

Plusieurs facteurs sont responsables de cette problématique. En voici ici un panorama : vous comprendrez mieux vos troubles du sommeil ou ceux de vos proches.

Des cycles de sommeil modifiés avec l’âge

En vieillissant, la rythmicité du sommeil est modifiée : les personnes âgées ont un sommeil dit polyphasique. Que signifie ce terme ?

En vieillissant, la fatigue survient plus tôt : le besoin d’aller se coucher rapidement, le soir, est impérieux. Mais, conséquemment, le réveil s’avance lui aussi.
Les nuits des personnes âgées sont également souvent perturbées par de nombreux réveils.
Les stades de sommeil lent sont désormais plus longs : les encéphalogrammes montrent toujours des cycles d’environ 90 minutes, mais privilégiant le sommeil léger sur le sommeil profond.
L’hypersensibilité aux éléments extérieurs est accrue avec l’âge : bruits, lumière, température deviennent particulièrement gênants.
Suite aux nuits moins efficaces, le besoin de faire une sieste en journée est caractéristique du sommeil des personnes âgées. Ainsi, le sommeil, en vieillissant, suit un rythme moins linéaire que plus jeune : il se divise en phases plus courtes et suit un rythme décalé, entraînant davantage de fatigue en journée.

Des activités en journée ne privilégiant pas le sommeil

Certains éléments contribuent à passer de moins bonnes nuits lorsque nous vieillissons.

La baisse de l’activité physique : face aux difficultés à marcher, à se déplacer, les personnes âgées sont souvent obligées de rester inactives. Parfois même alitées, elles n’ont pas alors de dépense sportive, ce qui influe directement sur la qualité de leurs nuits.
La diminution de l’exposition à la lumière : en sortant moins, elles bénéficient plus difficilement du rôle essentiel de la lumière naturelle pour sécréter de la mélatonine, responsable de nos bonnes nuits. A cela s’ajoutent les problèmes de vision, avec notamment la cataracte, maladie ayant un impact direct sur la qualité de lumière absorbée. En effet, ce trouble de la vue diminue le passage de la lumière sur la rétine.

Ces problématiques peuvent être atténuées grâce au recours à une tierce personne pour s’occuper des personnes âgées et leur permettre de se promener accompagnées, sans crainte. Une exposition à la lumière de quelques minutes par jour, un peu de marche pour celles qui le peuvent, est un gage de meilleures nuits et aussi de meilleures relations sociales, car elles aussi s'amoindrissent, souvent, au fil du temps.

L’apparition de troubles du sommeil avec l’âge

En vieillissant, si certains troubles du sommeil peuvent apparaître, les repérer est essentiel afin de les traiter. Si vous vous sentez fatigués au réveil, irritable, si vous avez des maux de tête, si vous avez les jambes agitées au moment du coucher, que votre sommeil est mouvementé, n’hésitez plus à consulter un spécialiste du sommeil.

Certains troubles apparaissent en prenant de l’âge. Avec un traitement adapté, ces désagréments peuvent vous laisser tranquilles ! Avouez que vous aussi rêvez de dormir sur vos deux oreilles et c'est bien légitime !

Voici un panorama des différents troubles du sommeil pouvant vous gêner :

Le syndrome des jambes sans sommeil.
L’apnée du sommeil.
L’insomnie, liée à des états d’angoisse (la solitude, la mort sont des thèmes fréquemment évoqués par les personnes âgées souffrant de troubles du sommeil)

En cas de récidive, plus une hésitation : prenez le taureau par les cornes ! Privilégiez nos quelques conseils et orientez-vous, pourquoi pas, vers des plantes ou des compléments susceptibles de vous aider à mieux dormir. Si les troubles sont persistants et que vos nuits sont de plus en plus agitées, vous pouvez aussi faire enregistrer votre activité nocturne par un professionnel pour, enfin, retrouver un sommeil apaisant.

Nous ne sommes pas égaux face au sommeil : petits ou gros dormeurs, la qualité de nos nuits est dépendante de nombreux facteurs comme la génétique, les habitudes ou l’âge. Si vous ne faites pas partie de la catégorie des marmottes, vous pouvez faciliter votre endormissement et accentuer la qualité de vos nuits grâce à des mesures salvatrices, le recours à la phytothérapie ou même encore des compléments alimentaires naturels comme SleepSoon. Les inégalités face au sommeil peuvent être atténuées grâce à une meilleure compréhension de nos nuits et à quelques gestes quotidiens.

Vous avez des problèmes de sommeil ? Essayez SleepSoon